La maladie du soda ou stéato-hépatite non alcoolique est encore largement ignorée. Pourtant, elle toucherait aujourd’hui près de 6 millions de Français. Les spécialistes sonnent l’alarme.
Alexia a à peine 30 ans et deux beaux enfants de 2 et 7 ans scolarisés en Haute-Garonne. Aujourd’hui, elle va bien. Mais demain ? Depuis 2005, la jeune femme vit avec une inconnue qui lui gâche la vie et assombrit son avenir. Dans le foie, ses taux de transaminases et de gamma GT sont à hauteur de ceux d’un alcoolique et un « voile graisseux » tapisse l’organe. Pourtant la jeune femme n’a jamais bu une goutte d’alcool et ne fume pas pour autant. À peine est-elle caractérisée par un léger surpoids.
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Reste que la Nash est clairement une conséquence de la vie moderne. Trop de sodas – même light –, trop de graisses animales riches en acides gras saturés et en cholestérol et peu d’activités physiques sont un poison pour le corps. Au point qu’aujourd’hui de 3 à 11 % des enfants des pays occidentaux ont développé une Nash. Dernier point, il semblerait que la Nash ne soit pas réservée qu’aux personnes en surpoids. Un groupe de chercheurs japonais a mis en évidence la fragilité des buveurs légers, ceux qui ne tiennent pas l’alcool à qui il est conseillé de faire fréquemment tester les taux de transaminase SGTP.